Loulou et Louloute en Bretagne - Visite de la réserve naturelle des 7 îles

Publié le par Kisscool

Après 4 jours intenses de marche, il était temps de faire une petite pause. Mais pas question de se laisser aller à traîner toute la journée dans Perros-Guirrec, non ça c'est juste le programme du matin. Ca permettra aux deux compères de contempler l'architecture locale.
Des maisons sans grand cachet et tellement petites. Gnognote que tout celà. Bref on vous passe les autres, c'est un véritable concours de baraques somptueuses. Un petit repas vite fait le midi puis nos deux amis profitent de leur temps libre pour aller faire un tour en bateau dans la réserve naturelle des 7 îles à la rencontre de la colonie de fous de Bassan. Mais entre temps nous aurons la chance d'apercevoir autre chose que des oiseaux.
Photo sans intérêt esthétique, je le consens mais si vous plissez bien les yeux et si vous agitez une passoire devant l'écran, vous pourrez apercevoir deux dauphins. Enfin deux dauphins, deux nageoires de dauphin serait plus exact. D'après le guide, il n'est pas exceptionnel d'en voir mais c'est pas tous les jours non plus donc sur le coup Loulou et Louloute sont plutôt veinards. Notre croisière continue. Approche de l'île Rouzic. Aux premiers abords, une île dont une pointe est constitué d'un gros rocher blanc.
Puis au fur et à mesure, des silhouettes se dessinent.
Et on comprend qu'il s'agit d'un refuge pour des milliers d'oiseaux, des fous de bassans. L'île Rouzic constitue le seul point de nidification en France pour cet espèce.
Plus de 15 000 couples viennent nidifier sur cette île chaque année. La photographie ne relaie pas le vacarme que tout ce bon monde fait, ni l'odeur pestilentielle qui arrive à nos narines selon la direction des vents.
Le site des 7 îles est protégé depuis 1912 et constitue la plus ancienne réserve naturelle. Elle est administrée par la LPO (Ligue de Protection des Oiseaux). Il est bien évidemment interdit d'acoster sur cette île. Plus tôt dans l'année, nous aurions pu voir des moines macareux et leur bec coloré ou des pingouins torda mais bon les dauphins étaient présents et une autre surprise nous attend sur le chemin de l'île aux moines.
Oui Bibifoc en personne. Mais pourquoi cette tête si triste. Nous ne sommes pas de vilains trappeurs venus te matraquer à coup de batte pour prendre ta jolie fourrure. Rien à faire, bibifoc gardera sa tête tout tristounette. Un peu plus loin, nous rencontrerons ces aïeux. Beaucoup moins mignons une fois ce pelage brunâtre perdu. Un peu l'impression de voir une vache échouée sur un rocher mais tout de même une grande excitation devant ce spectacle comme un gosse que l'on emmène au zoo. Et quel plaisir de découvrir ces animaux dans leur milieu naturel. Puis direction l'île aux moines pour un petit tour de l'île à pied. Cette île constitue la seule de l'archipel où les touristes peuvent fouler le sol avec leurs gros godiots.
Oui je sais, je sais mais ça souffle alors j'y peux rien si j'ai les cheveux dans le vent. Cette île a été habité depuis des siècles. D'abord par des moines qui y vécurent au XVème siècle. Puis au XVIIIème siècle, un fort, une caserne et des batteries fûrent construits afin de faire cesser les actes de piraterie et pour se défendre contre les attaques anglaises en temps de guerre. Puis l'île acquiert une activité agricole avec notamment la récolte du goémon. Enfin vient le phare construit en 1835. Touché par la foudre à deux reprise, il est très endommagé par un incendie en 1922. Il est finalement dynamité à la fin de la seconde guerre mondiale par l'armée allemande. A partir de 1952, le phare actuel entre en service. Il culmine à 59 mètres au dessus du niveau de la mer et était il y a encore peu de temps habité par des gardiens. Mais personne pour reprendre le boulot à la retraite des gardiens donc plus personne n'habite en permanence cette île. Le guide nous a raconté que lorsque les gardiens étaient encore présents, des touristes se planquaient pour ne pas reprendre le bateau et ainsi passer la nuit sur l'île en compagnie des gardiens. Mais les gardiens n'étant plus là, pas question de s'attarder il est temps de regagner la vedette pour la suite du circuit. Direction Ploumanac'h et la côte de granite rose. Cette fameuse côte qui m'a fait choisir cette région pour notre randonnée. Nous allons enfin l'apercevoir. Premier contact avec le phare de Ploumanac'h dénommé Men Ruz.
Encore une maison de pauvres ça. Petit demi-tour dans le port de Ploumanac'h et nous entamons le retour vers Perros-Guirrec sans oublier de jeter un dernier coup d'oeil au phare.
Enfin dernier pas vraiment puisque le programme de demain est la côte de granite rose mais cette fois ci par les voies terrestres.

Si vous passez par Perros, ce petit tour des 7 îles vaut vraiment le coup. A faire absolument.

Pour la soirée petit resto (bien meilleur que celui de la veille) et petite promenade sur la plage de Trestraou à la nuit tombée.

Demain : Direction Landrellec.

Camping de Trestraou : 2/5
Avantage : L'emplacement (à 5 minutes de la plage de Trestraou, du départ des vedettes pour les 7 îles et du sentier des douaniers pour la côte de granite rose)
Inconvénient : Le prix, l'eau chaude à partir de 19h (et elle est pas très chaude), la disponibilité des gérants.

Publié dans Bretagne

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